La biodégradabilité se définit comme la décomposition de matières organiques par des micro-organismes (bactéries, champignons ou algues). Les produits et déchets qui subissent ce phénomène sont donc appelés des biodégradables. Ils se révèlent très bénéfiques pour l’environnement, car ils disparaissent vite et se transforment en molécules simples utiles pour les plantes.

Dans l’industrie, les emballages en plastique sont largement utilisés afin de répondre aux exigences de l’hygiène. Or, ils renferment des polluants toxiques qui endommagent l'environnement et entraînent la pollution des sols, de l'eau et de l'air.

Chaque année, des tonnes de bouteilles et de sacs plastiques sont déversées dans l’océan. Pourtant, il leur faut plus de 400 ans pour se décomposer. Dans le sillage du développement durable, il devient alors important de passer au mode recyclage.

Les matières biodégradables incluent généralement les matières organiques telles que le bois, les feuilles, les déchets alimentaires, les coques d'œufs, la paille, les épluchures de fruits et légumes, et les déchets végétaux. Certains plastiques peuvent également être biodégradables, mais cela dépend de leur composition chimique. Les plastiques biodégradables sont fabriqués à partir de matières organiques telles que la cellulose, l’amidon de maïs, la lécithine de soja et les acides gras. Ces plastiques peuvent être dégradés plus rapidement que les plastiques classiques qui sont fabriqués à partir de pétrole.

Il est important de noter que la biodégradabilité ne garantit pas que l'objet ou le matériau soit écologiquement soutenable. Par exemple, un sac en plastique biodégradable peut encore causer des dommages aux animaux marins et aux écosystèmes aquatiques s'il est jeté dans la nature avant de se décomposer. Il est donc préférable de réduire sa consommation de plastique et de privilégier les alternatives réutilisables et compostables.