Le catastrophisme renvoie à une théorie scientifique qui a vu le jour au XIXe siècle et qui a un rapport avec la biologie et la géologie. Concrètement, il cherche à expliquer la volatilisation des espèces animales en se basant sur les impacts des catastrophes naturelles de courte durée, violentes et soudaines. Par exemple, une pluie de météorite a causé l’extinction de certaines espèces, comme les dinosaures (il y a 66 millions d’années). Selon cette théorie, les espèces éteintes de la surface terrestre se retrouvent sous la forme de fossiles. En revanche, les nouveaux spécimens restent immuables.

En outre, le catastrophisme se différencie de la théorie de l’évolution. Cette dernière postule que les espèces vivantes se transforment et subissent perpétuellement des modifications morphologiques, voire génétiques. Or, la théorie du catastrophisme porte sur les liens entre la disparition des espèces et les divers phénomènes naturels graves. Parmi ces évènements dramatiques figure le réchauffement climatique entraînant :

• l’effondrement des icebergs,
• l’augmentation du niveau des océans,
• les fortes précipitations, etc.

Ces types de catastrophes sont dues à l’usage excessif des énergies fossiles. Ces dernières causent d’importantes émissions de CO2 dans l’atmosphère et conduisent vers le réchauffement de la planète. Ce phénomène grave occasionne une crise écologique qui signifie le déséquilibre brutal d'un écosystème (mettant en péril une ou plusieurs espèces vivantes).

Le système de capitalisme, qui tend à chercher des profits aux dépens de l’environnement, contribue également à la destruction des écosystèmes. À titre d’exemple, les grandes entreprises pratiquent la déforestation afin d’étendre leurs zones d’activité. Or, la forêt constitue l’habitat de nombreuses espèces animales.

Dans le cadre de la théorie du catastrophisme, les écologistes manifestent de l’angoisse, de la peur et de l’inquiétude. De ce fait, ils mettent en place l’écologie-politique visant à intégrer les enjeux environnementaux à l'organisation sociale, économique et politique. Grâce à ce mouvement, l’espèce humaine limite les risques de changement climatique qui est la principale cause des catastrophes naturelles.