La question du changement climatique inquiète bon nombre d’États à travers le monde. La majorité des experts en climat s’accordent à dire que la notion d’empreinte carbone constitue la base d’une lutte contre ce problème climatique. Ce terme désigne l’indicateur pour mesurer la quantité de gaz à effet de serre émise par une activité, un pays ou un individu. L’empreinte carbone permet d’évaluer les impacts des activités humaines sur l’environnement et de corriger certains modes de vie. Le bilan carbone, une méthode diffusée par l’ADEME (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie), prend en considération :

• Les transports ;
• Les logements (émissions liées aux énergies fossiles utiles au chauffage et à l’électricité);
• La consommation et le style de vie : l’usage des appareils électroniques, les dépenses en vêtements et divers produits (pharmaceutique, de beauté et d’hygiène).

Le calcul de l’empreinte carbone s’effectue suivant la formule : émissions de CO2 = quantité consommée x facteur d’émission. À noter que pour pour limiter les effets du réchauffement climatique les français devrait être à une émission moyenne de 1,6 à 2,8 tonnes de CO2 par an. Or, actuellement, un Français émet en moyenne 11,2 tonnes de CO2 annuellement. (agirpourlatransition.ademe.fr)

Ces derniers chiffres prennent en compte la consommation d’énergie et la production, voire l’importation des produits de consommation. De ce fait, le recours aux énergies renouvelables (biomasse, par exemple) devient impératif pour réduire les émissions de dioxyde de carbone.

En outre, suite à l’accord de Paris sur le climat, la loi de transition énergétique pour la croissance verte et le Code de l’environnement ont adopté le principe d’une stratégie nationale bas-carbone. Cette tactique tend vers la réduction des émissions des GES et le développement des puits de carbone. Par ailleurs, la compensation de l’empreinte carbone s’effectue à travers le financement volontaire d’un projet environnemental. Cette action vise à atténuer les effets du réchauffement climatique. La compensation carbone se concrétise au moyen d’un crédit carbone qu’un particulier ou une entreprise achète pour chaque tonne de CO2 qu’il ou elle diffuse.