La planète est constituée par un tissu vivant, communément appelé biodiversité, un terme inventé par le biologiste américain Thomas Lovejoy, en 1980. Cette notion englobe les diverses espèces animales et végétales qui vivent et interagissent dans des milieux de vie (ou écosystèmes) à toutes les échelles. En ce sens, vous pouvez distinguer les océans, les forêts ou les prairies. Le La biodiversité assure la survie des êtres vivants sur terre, car elle leur offre l’oxygène, la nourriture et l’eau. L’homme a donc une responsabilité éthique et morale de préserver ce patrimoine naturel qu’il laissera en héritage aux générations futures. Voilà le principe même du développement durable.

En outre, la biodiversité permet aux nombreuses espèces, vivant sur terre, de s’adapter au changement climatique. Cependant, son érosion est causée par les activités humaines liées à l’urbanisation et au développement des infrastructures de transport. En effet, les habitats naturels de bon nombre d’espèces animales et végétales sont détruits. Par ailleurs, certaines espèces animales, notamment les mammifères à cornes (comme les rhinocéros), s’avèrent menacées par le braconnage et risquent d’être en voie d’extinction.

Concernant les écosystèmes aquatiques, les récifs coralliens abritent une partie considérable de la biodiversité marine. Les coraux servent d’abris, de lieu de reproduction et de nurserie pour les animaux marins. De ce fait, ils constituent les socles essentiels de la vie marine dans les zones tropicales. En outre, les récifs coralliens protègent les côtes contre la houle et les tempêtes, et contribuent au développement économique local. Or, ils sont menacés par la pollution, la surpêche et le réchauffement climatique.

Dans le sillage du développement durable, il est impératif de préserver la diversité biologique en la protégeant et en la gérant de manière durable. Pour cela, l’homme peut créer des récifs artificiels (comme les parcs) permettant de restaurer un écosystème riche et diversifié. De cette manière, il maintient et améliore l’approvisionnement en eau, nourriture et autres services écologiques dont dépendent la génération actuelle et celle du futur.