Créée en 1975 par Miklos Udvardy, l’écozone est un terme principalement géoscientifique. Il s’agit d’une partie de la surface terrestre qui représente une unité écologique caractérisée par des espèces animales et des espèces végétales particulières. Elle est divisée en biomes, en écorégions, puis en écosystèmes.

La terre compte d’ailleurs 8 écozones, dont néarctique, paléarctique, indomalaise, afrotropicale, antarctique, australasienne, néotropique et océanienne. Ces termes sont souvent utilisés en zoogéographie, car ils désignent la répartition de la faune et de la flore existant sur la planète. Aussi, cette classification est utilisée par le WWF (World Wildlife Fund) pour une meilleure préservation du milieu naturel. L’UNESCO (Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture) l’emploie aussi dans le cadre du classement du patrimoine naturel.

L’écozone permet aussi de classer les continents en fonction de ces caractéristiques écologiques et environnementales. Elle délimite les vastes zones de la surface de la terre au sein de laquelle les milieux naturels ont évolué. Ces écozones sont distinctes des biomes (un type d’habitat nommé à partir de la végétation et les espèces animales qui y prédominent), qui sont les terres cultivées, les forêts (humides, tempérées, équatoriales), les déserts, les prairies, les mangroves, etc. Par contre, les écozones se réfèrent plutôt à des zones écologiques présentant des espèces animales et végétales particulières qui sont restées isolées durant de longues périodes. Ces nombreuses espèces se sont développées dans cette région spécifique en raison de l’existence des barrières naturelles, comme les montagnes, les océans et les déserts.

Les activités humaines sont souvent la principale cause de la destruction de ces ressources naturelles. Afin de protéger les habitats, il faut adopter des mesures de protection de la nature pour garantir la présence de ces espèces dans le futur, mais aussi pour maintenir un environnement propre et sain. Aussi, il faut limiter la commercialisation des espèces en voie de disparition.