Quelles sont les conséquences de son exploitation ? Existe-t’il d’autres alternatives pour alimenter les français en énergie ?
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Total vise la neutralité carbone d’ici 2050 pour l’ensemble de ses activités. En février 2021, le géant de l’énergie a d’ailleurs changé de nom pour TotalEnergies, plus aligné avec sa nouvelle direction vers la transition écologique. En attendant, le 13 juillet 2023 le patron du groupe, Patrick Pouyanné, a investi pour participer à la construction d’une usine au Texas, visant à exploiter du gaz de schiste.
Pourquoi partir si loin pour exploiter cette ressource disponible en France ? Quelles sont les conséquences de son exploitation ? Existe-t-il d’autres alternatives pour alimenter les français en énergie ? On vous en parle !
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Le gaz de schiste est un gaz naturel emprisonné dans des roches sédimentaires, appelées schistes. On le qualifie de non conventionnel car son extraction nécessite des techniques spécifiques, notamment la fracturation hydraulique. Il se distingue du gaz conventionnel, plus facile à extraire et plus répandu.
Le gaz de schiste s’est formé naturellement sur des millions d’années, au cœur des formations géologiques argileuses appelées "shales" (ou schistes). Ce processus débute par l'accumulation de matières organiques (plantes, algues, micro-organismes) dans des sédiments marins ou lacustres. Enfouies progressivement sous plusieurs centaines de mètres de sédiments, ces matières sont soumises à des conditions extrêmes de pression et de température. Elles se transforment alors lentement en hydrocarbures, dont une partie reste piégée dans la roche mère : c’est ce que l’on appelle le gaz de schiste.
Contrairement aux gisements traditionnels, ce gaz ne migre pas vers une poche réservoir, ce qui rend son extraction plus complexe et nécessite des techniques spécifiques comme la fracturation hydraulique.
L’extraction du gaz de schiste repose sur plusieurs techniques mais une majoritaire et très controversée : la fracturation hydraulique. Ce procédé consiste à forer profondément dans les roches sédimentaires, puis à injecter un mélange d’eau, de sable et de produits chimiques à très haute pression.
L’objectif est de fracturer la roche-mère pour libérer le gaz emprisonné dans les micropores. Ce gaz est ensuite récupéré à travers le puits de forage.
Bien que cette méthode soit efficace pour extraire des hydrocarbures non conventionnels, elle soulève de nombreuses préoccupations environnementales : pollution des nappes phréatiques, risques sismiques, consommation excessive d’eau… C’est notamment pour ces raisons que la fracturation hydraulique est interdite en France depuis 2011.
Pour aller plus loin et mieux comprendre le sujet, voici une vidéo de l’AFP qui explique les différentes techniques d’extraction du gaz de schiste.
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Ouvrir un compteD’ici à 2030, TotalEnergies prévoit d’exporter plus de 15 millions de tonnes de gaz de schiste depuis les Etats-Unis, informe un article du journal Le Monde. Les réserves de ce gaz, dit “non conventionnel” de part sa méthode d’extraction, représentent 32 % des réserves mondiales de gaz naturel. Disponibles en grande quantité, les gaz et pétroles de schiste permettent ainsi de réduire les coûts de l’énergie dans les pays qui en disposent.
Pour la France, en exporter permettrait d’apporter une alternative au gaz Russe, dans le contexte de guerre en Ukraine et que nous importons actuellement à hauteur de 17%. L”exploitation de gaz de schiste a d’ailleurs eu un impact économique très positif aux Etats-Unis, qui en sont les premiers producteurs mondiaux. Elle a entre autres permis la diminution de leur dépendance énergétique, la baisse des prix de l’énergie et la création de nombreux emplois. Reste à voir ce que l’implication de TotalEnergies dans ce mégaprojet d’extraction de gaz de schiste au Texas permettra d’apporter en termes d’économies aux foyers et entreprises françaises.
Si on regarde au sein de l’Europe, la division est déjà importante. Certains pays sont en faveur des gaz de schiste (Pologne, Hongrie, etc.) alors que d’autres sont contre l’usage de cette technique (France, etc). Notons également que le sujet étant hautement inflammable, certains pays prennent des pincettes ou ne se positionnent pas clairement sur le sujet. Certains ont même dû revenir en arrière sous la pression de l’opinion publique. Cela a par exemple été le cas de la Roumanie ou de la Bulgarie.
Depuis 2011, l’extraction du gaz de schiste est interdite en France. La loi Jacob, adoptée à l’époque, interdit le recours à la fracturation hydraulique sur le territoire. En 2017, une nouvelle loi est venue renforcer cette position : la France s’est engagée à interdire l’exploration et l’exploitation de tout hydrocarbure sur son sol d’ici 2040.
Enfoui sous terre et contenu dans des roches situées entre 1 500 et 4 000 mètres de profondeur dans les sous sol, ce gaz naturel n’est pas seulement présent en Amérique du Nord, mais dans de nombreux pays, dont… la France. Un gisement en Ardèche, un autre dans la Drôme, dans le Gard ou encore dans le bassin parisien, le gaz de schiste est bien présent. L’Agence américaine d’information sur l’énergie (EIA) a d’ailleurs estimé qu’il y aurait 2 380 milliards de mètres cubes de gaz de schiste dans le sous-sol français, de quoi alimenter le pays jusqu’en 2060.
Seulement voilà, les gisements, nous n’y touchons pas, puisque l’extraction du gaz de schiste y est interdite depuis le 13 juillet 2011. Bien que la France les ressources en gaz de schiste soient importantes, les préoccupations environnementales, de santé publique et d’aménagement du territoire, ont jusqu'à présent empêché son exploitation. Des associations comme GreenPeace ou les Amis de la Terre s’étaient d’ailleurs fortement opposés aux projets d’exploitation.
Ce qui pollue dans le gaz de schiste est surtout la façon dont on l’extrait, appelée “la fracturation hydraulique”. En quoi ça consiste ? Pour l’extraire du sol, il faut forer un puits vertical, puis poursuivre le forage horizontal dans le sous-sol. Un liquide sous pression, composé d’eau et de produits chimiques est alors envoyé pour créer une fracture et libérer le gaz emprisonné dans l'argile. C’est cette technique qui permet de le faire remonter à la surface.
Pourquoi ça pollue ? Premièrement, les produits chimiques se répandent dans les sols des sites de forage et polluent la terre et les nappes phréatiques aux alentours des puits de gaz de schiste. Les grandes quantités d’eau utilisées pour forer sont également polluées et ne peuvent pas être recyclées. Enfin, il existe aussi un lien entre l’exploitation du gaz de schiste et l’augmentation des risques de séismes, la fracturation de la roche rendant les sols instables. Et comme si ce n’était pas assez, la probabilité de fuites de gaz de schiste (constitué de méthane) apparaissant lors de son exploitation et pouvant s'échapper directement dans l'air. Le méthane est un gaz à effet de serre avec potentiel de réchauffement global 25 à 70 fois plus élevé que le CO2 !
En attendant l’essor des énergies renouvelables, le gaz et le pétrole de schiste sont de possibles combustibles de transition. Seulement, face aux fortes contraintes sanitaires et environnementales que l’extraction de gaz de schiste génèrent, il est essentiel de rechercher des alternatives énergétiques durables.
En France, l’une des meilleures options est le développement des énergies renouvelables : éolien, solaire et hydroélectricité ont tous un potentiel considérable dans le pays. L'énergie éolienne est d’ailleurs en plein essor avec de nombreux parcs éoliens terrestres et offshore en développement. Le solaire photovoltaïque connaît aussi une croissance significative grâce à des installations sur les toits et des parcs solaires. Et puis, d’autres formes d'énergie renouvelable existent aussi comme l'énergie marine, la biomasse ou encore la géothermie, dont le potentiel est intéressant à explorer. Alors peut-on imaginer une France fonctionnant uniquement grâce aux énergies renouvelables ? Il est possible d'envisager un tel avenir, si des investissements et un engagement à long terme vont dans ce sens. Les besoins ? Investir dans des technologies d'énergies renouvelables plus efficaces et viables économiquement. Développer des systèmes de stockage de l'énergie à grande échelle pour pallier à la dépendance aux conditions météorologiques. Enfin, adapter les infrastructures existantes et la planification du réseau électrique sont essentiels pour une transition réussie vers les énergies renouvelables.
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Ouvrir mon assurance-vieBon, Patrick Pouyanné est bien sympa, mais il prend quand même des décisions qui impactent grandement l’environnement, sans demander l’avis des français. Et par ce choix d’investissements, il continue d’encourager un certain modèle plutôt qu’un autre. Dans le fameux article du Monde informant de cet investissement de Total, Edina Ifticene, chargée de campagne pour l’ONG Greenpeace rappelle que « Le groupe va dans le sens des profits plutôt que dans celui de la transition énergétique ». Certes, atteindre une alimentation énergétique entièrement renouvelable nécessitera des investissements et des progrès technologiques. Nous n’y sommes pas encore, mais la volonté collective de s'engager vers un avenir énergétique plus durable peut quant à elle faire pencher la balance du bon côté.
Dans cette transition énergétique, vous êtes d’ailleurs loin d’être impuissants, puisqu’aujourd’hui vous pouvez décider de ne pas investir dans les énergies fossiles et soutenir les énergies renouvelables. En effet, aujourd’hui les plus grosses banques françaises encouragent par exemple Total dans ses investissements polluants, soutenant financièrement le groupe, grâce à vous et l’argent que vous placez sur vos comptes bancaires. Selon la banque dans laquelle vous placez votre argent, vous avez donc un impact sur la transition énergétique.
Chez helios, nous finançons par exemple des projets d’énergies renouvelables, comme la centrale photovoltaïque Kwita Wije en Nouvelle Calédonie. Et, une chose est sûre, votre argent ne financera jamais les énergies fossiles !
La fracturation hydraulique, seule méthode d’extraction possible, est jugée trop risquée pour l’environnement. Elle est interdite par la loi française depuis 2011.
Les États-Unis sont les pionniers du gaz de schiste. Le Canada, l’Argentine ou encore la Chine exploitent aussi cette ressource, bien que de manière plus limitée.
Des recherches sont en cours pour développer des techniques moins invasives, comme la fracturation au propane ou les ondes de choc, mais elles ne sont pas encore opérationnelles à grande échelle.
Non, le gaz de schiste est une énergie fossile, au même titre que le pétrole ou le charbon. Il contribue aux émissions de gaz à effet de serre.
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