/ -->
Depuis de nombreuses décennies, le débat sur le changement climatique fait rage, et au sein de cette controverse, les climatosceptiques.
Le phénomène du climatoscepticisme suscite un intérêt croissant dans la société contemporaine. Et ce, malgré les preuves indiscutables fournies par la science concernant l’impact des activités humaines sur le climat. Afin de comprendre pourquoi ils adoptent de telles convictions, une analyse des facteurs sociaux, idéologiques et culturels s’impose. Qui sont alors les climatosceptiques et quelles sont les raisons qui les amènent à soutenir cette opinion ?
Les climatosceptiques sont des personnes ou entités qui nient les changements climatiques. Il se révèle important de mettre la lumière sur un groupe spécifique de plusieurs personnes, appelé climatosceptique, qui commence à gagner en popularité.
Le terme climatosceptique vient de la combinaison de deux mots, à savoir « climat » et « sceptique ». Le premier désigne l’ensemble des contraintes atmosphériques et météorologiques propres à chaque région d’un pays. Le deuxième fait référence à la caractéristique d’une personne ou d’un groupe d’individus qui remettent en question une idée, un fait ou une réalité.
Climatosceptique est donc le nom donné à un individu et une entité qui nient, minimisent ou doutent des preuves de l’évolution du réchauffement planétaire et de son origine anthropique. Ce problème d’élévation de température sur Terre vient notamment de l’émission de Gaz à effet de serre (Ges) provoquée par les activités de l’homme, comme :
Les affirmations remises en question par les climatosceptiques viennent d’une communauté scientifique, comme GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat).
En 1989, des industries se sont opposées aux mesures mises en place pour freiner le réchauffement climatique en réduisant les émissions de Ges. Elles ont formé une organisation nommée la Global Climate Coalition (GCC). Cette association a défendu l’idée que la réalité sur le réchauffement climatique est exagérée et que la science s’avère trop incertaine pour imposer des contraintes à l’économie. Abolie en 2002, elle continue d’étendre son idéologie grâce aux climatosceptiques (personnes et organisations) qui y adhèrent.
L’ONU estime que la température moyenne annuelle à la surface de la Terre dépassera 1,5 oC pendant l’une des 5 prochaines années (entre 2023 et 2027) (lexpress.fr).
Dans le cadre de l’accord de Paris, différents pays mettent en œuvre des actions pour agir contre le réchauffement climatique. Malgré les actions visant à réduire les émissions mondiales de Ges, les climatosceptiques continuent à propager le déni du changement météorologique anthropique. En France, ils sont environ 37 % des habitants. Certains d’entre eux pensent que la hausse de la température résulte d’un processus naturel et qu’elle finira par se réguler au fil du temps. D’autres admettent l’existence d’un changement climatique, mais ne jettent pas la faute sur les activités humaines (nationalgeographic.fr).
Optez pour l'alternative éthique numéro 1 et ouvrez votre compte chez helios
ouvrir mon compteLes climatosceptiques, venant souvent d’une sphère intellectuelle, ont tendance à remettre en question la cause anthropique du réchauffement global de la planète. Plusieurs facteurs les ont conduits à une telle position.
Afin de se positionner en tant que climatosceptique, une personne doit être convaincue et avoir des arguments solides. Elle peut dire qu’il n’est pas nouveau que le climat change. Pour cause, la Terre a connu des périodes de refroidissement et de réchauffement dans le passé, sans aucune intervention humaine. Elle prend comme exemple les ères glaciaires et les périodes chaudes médiévales pour renforcer son idée.
Une personne devient également climatosceptique si elle accepte l’idée que :
En outre, elle n’admet pas la crédibilité des données partagées par le GIEC. Ce groupe d’experts dit que le réchauffement atteindra +2,7°C d’ici la fin du siècle si aucune mesure n’est prise.
Les réseaux sociaux diffusent des débats sur la remise en question du changement météorologique. Ces derniers contribuent à influencer la perception des gens sur le sujet. Les climatosceptiques utilisent ces plateformes pour partager des idées sur le fait que l’homme n’est pas responsable de la dégradation du climat, causée par l’augmentation de l’émission de CO2. Les réseaux sociaux, quant à eux, ne luttent pas suffisamment contre la désinformation qui sème le doute chez certaines personnes sur la réalité de la situation.
De plus, l’algorithme des réseaux sociaux est construit pour rester dans sa sphère de pensées : plus une personnes interagit avec des contenus climatosceptiques, plus l’algorithme va lui en proposer, et donc plus il va entendre de théories à ce sujet.
Des individus et de grandes industries dans divers domaines (transport et production de combustibles fossiles, par exemple) émettent énormément de dioxyde de carbone. Ils ont beaucoup à gagner en devenant climatosceptiques. En faisant des discours sceptiques, ils incitent de nombreuses personnes à adhérer à l’idéologie. Celle-ci affirme que l’activité humaine n’est pas à l’origine du dérèglement météorologique. Ils influencent ainsi les décideurs politiques à empêcher la mise en place des mesures qui compromettent l’efficacité de leurs activités commerciales.
Les personnes peuvent se montrer réticentes à accepter les mesures appliquées pour lutter contre le réchauffement climatique. En réalité, elles redoutent les changements qui accompagnent cette prise de conscience. Elles seront, par exemple, amenées à acheter des technologies propres et durables (ce qui peut devenir une charge financière en plus).
Certains individus craignent les conséquences négatives de la politique qui consiste à limiter le réchauffement climatique, sur leur style de vie. Les mesures mises en place les obligent, par exemple, à restreindre l’utilisation des combustibles fossiles (changeant ainsi leurs habitudes de consommation d’énergie ou leurs loisirs). C’est ainsi qu’ils deviennent climatosceptiques.
Il existe des climatosceptiques convertis ! Ils doutaient de l’existence même du réchauffement climatique et contestaient auparavant la réalité du changement météorologique. Cependant, ils ont pris conscience de l’intérêt de réduire les émissions de Ges et d’adopter un mode de vie plus respectueux de l’environnement.
Comment les convertir ? Comment leur faire comprendre ? Généralement le déni, laisse place à l’acceptation et à la compréhension par 3 axes principaux :
Les anciens climatosceptiques ont la possibilité d’investir dans des projets environnementaux qui soutiennent les initiatives de développement des énergies renouvelables. Ils peuvent également décider d’épargner leurs argents dans des banques qui ne financent pas les activités des industries polluantes. Ainsi, ils auront la garantie que leurs capitaux sont utilisés à des fins qui préservent la planète de toute forme de catastrophe climatique.
💡Pour aller + loin : Top 10 des livres pour comprendre le climat
Étape 1
Inscription en 8 minutes
Ouvrez votre compte directement dans notre app mobile
Étape 2
Confirmez votre identité
Filmez-vous et votre pièce d’identité européenne en cours de validité.
Étape 3
Votre compte est validé
Vous pouvez utiliser votre RIB et votre carte virtuelle immédiatement.
Étape 4
Carte envoyée gratuitement
Votre carte en bois ou plastique recyclé arrivera chez vous sous 10 jours ouvrés.
Étape 1
Inscription en 8 minutes
Ouvrez votre compte directement dans notre app mobile
Étape 2
Confirmez votre identité
Filmez-vous et votre pièce d’identité européenne en cours de validité.
Étape 3
Votre compte est validé
Vous pouvez utiliser votre RIB et votre carte virtuelle immédiatement.
Étape 4
Carte envoyée gratuitement
Votre carte en bois ou plastique recyclé arrivera chez vous sous 10 jours ouvrés.