10 aliments qu’il faut absolument manger bio

Les fruits et légumes crus en général

La culture de fruits et légumes se conforme à un cahier de charges très strict en agriculture biologique. Alors que le recours aux produits phytosanitaires chimiques est courant dans les autres modes de production, l’agriculture bio utilise des alternatives plus respectueuses de la nature.

Puisque les fruits et les légumes se mangent souvent crus, il est recommandé de privilégier ceux issus de l’agriculture biologique pour éviter d’ingérer des résidus de pesticides. Pour les reconnaître, il suffit de vérifier la présence du label AB (Agriculture biologique) ou du label bio européen sur l’emballage.

La salade

La salade présente un risque très élevé d’exposition aux pesticides. En effet, dans l’agriculture conventionnelle, les cultivateurs utilisent des intrants chimiques pour augmenter leur rendement et donner une meilleure apparence à leurs produits.

En tant que légume-feuille, la salade accumule facilement des perturbateurs endocriniens importants qui peuvent perturber la circulation sanguine. En optant pour la salade avec un label bio, le consommateur peut s’assurer d’avoir une alimentation saine.

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La pomme de terre

Riche en fibres et source importante d’antioxydants, de manganèse et de vitamines du groupe B, la pomme de terre fait partie des aliments les plus touchés par les pesticides.

En effet, en agriculture conventionnelle, la pomme de terre est l’un des aliments avec l’IFT le plus fort (indices de fréquences de traitement), en France en 2019 il s’élevait à 16,6 traitements par culture en moyenne sur l’année. Des résidus restent présents dans sa chair, même après épluchage. Cela fait de ce légume un aliment à absolument consommer bio.

Les produits laitiers

Pour qu’un lait soit certifié bio, l’agence du bio prévoit plusieurs points importants :

• La vache doit être née et élevée dans une exploitation bio
• Le nombre de vaches élevées est réglementé
• Les vaches doivent profiter des pâturages aussi souvent que possible (pour faire ce qu’elles savent faire de mieux : brouter)
• L'alimentation des vaches doit être à 100% issue de l'agriculture biologique
• Les vaches ne doivent pas être isolées
• Aucun antibiotique ne doit être utilisé pour les soigner

Plus riches en oméga 3, les produits laitiers bio, comme le yaourt, la crème fraîche et le fromage, contribuent à réduire la pression artérielle.

Les œufs

Outre des risques plus élevés de contamination par salmonelle, une bactérie responsable d’une gastro-entérite, les œufs non-bio contiennent des pesticides et des antibiotiques.

Les œufs de poules élevées en plein air et nourries avec des aliments biologiques renferment, quant à eux, moins de cholestérol et d’acides gras saturés. Ils sont également plus riches en sels minéraux et vitamines, et constituent une excellente source de protéine de haute qualité.

Enfin, les œufs bio proviennent de poules dont l’alimentation ne contient pas d’organismes génétiquement modifiés (OGM). Pour qu’ils apportent tout ce dont l’organisme doit bénéficier, il vaut donc mieux les choisir bio.

Les céréales complètes

Lorsqu’ils sont complets, le blé, le riz ou encore l’avoine gardent leur enveloppe extérieure lors de leur conditionnement, contrairement aux céréales non raffinées. L’enveloppe contient beaucoup de fibres, mais également de nombreux pesticides.

Il est donc recommandé de les consommer bio, avec en prime un meilleur apport en vitamine B et en minéraux. Par ailleurs, les céréales bio ne font pas partie des OGM, ce qui en fait un choix plus sain pour l’alimentation.

À noter qu’il existe des céréales pour les bébés. Indispensables à la croissance des enfants en raison de leur apport en amidon, les céréales infantiles bio leur procurent aussi des protéines végétales. Pour les enfants de 4 mois, les nutritionnistes recommandent des céréales sans gluten.

Les viandes

Les bœufs, les poulets et moutons élevés dans les exploitations conventionnelles reçoivent de fortes doses d’antibiotiques pour éviter qu’ils n’attrapent des maladies. Des hormones de croissance leur sont également administrées.

Cela a des conséquences sur la qualité de la viande, et par conséquent sur la santé des personnes qui la consomment. Par contre, la viande provenant d’animaux élevés dans des conditions plus naturelles ne contient aucune substance de synthèse. Le risque de présence de produits chimiques potentiellement nocifs se retrouve donc amoindri.

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Les fruits secs

Souvent non épluchés et non lavés, les fruits secs (amandes, cajou, etc.) et les fruits séchés (figues, mangues, etc.) sont à la troisième du classement des fruits les plus exposés aux pesticides avec une teneur en pesticide de près de 81,9%.

Il vaut donc mieux s’assurer qu’ils sont d’origine bio et bien conditionnés. Très caloriques et reconnus pour leurs bienfaits sur la santé et leurs apports en oméga 3, fibres et protéines, ils conviennent aux sportifs. Par ailleurs, ces fruits sont souvent emballés dans du papier kraft recyclé et recyclable et non du plastique, ce qui permet de réduire les déchets non-recyclés.

Les légumineuses

Les légumineuses bio ou légumes secs bio, comme les haricots, les pois chiches et les lentilles, constituent des sources précieuses de protéines végétales. Elles contiennent également beaucoup de fibres, de fer et d’autres nutriments essentiels.

En les choisissant en version bio, le consommateur s’assure d'éviter les résidus de pesticides tout en bénéficiant de leurs nombreux avantages nutritionnels. À noter que la qualité nutritionnelle des repas vegan s’améliore lorsque les légumineuses sont consommées en même temps que des céréales.

Les huiles

Les lipides issus de l’agriculture conventionnelle renferment des nutriments très intéressants pour la santé, mais ils contiennent également tous les pesticides provenant des matières premières.

Les huiles bio sont, quant à elles, à base de matières premières (arachide, sésame, olive, colza, soja, tournesol, etc.) sans pesticides. Également garanties sans OGM, ces huiles gardent toutes leurs propriétés nutritionnelles lorsque leur production se fait par pression à froid. Les huiles fabriquées de manière conventionnelle perdent, quant à elles, une grande part de leurs principes actifs puisqu’elles subissent une étape de chauffage.