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Souvent, les deux termes sont confondus. Pourtant, il y a bien une différence de taille. On vous dit tout :
Freelance fait référence à un mode de travail, une approche qui se construit par opposition à celle du salariat. Auto-entrepreneur fait quant à lui référence à un statut juridique.
Que signifie ce statut ? Comment choisir le bon statut quand on se lance en tant qu’indépendant ? Existe-t-il un statut idéal ? Quel métier est-il possible d’exercer en freelance ?
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Être freelance n’est pas un statut juridique légal. En général, ce terme est utilisé pour désigner une approche du travail, par opposition à celle de salarié. L’idée ? Être indépendant. Derrière ce terme, on peut également noter quelques éléments clés :
Être son propre chef (et décider librement de son activité)
Être libre de choisir son cadre et ses conditions de travail (lieu, horaires, etc…)
Définir ses propres tarifs (donc sa rémunération - on parle de TJM)
Choisir le statut juridique qui convient le mieux à son besoin (EURL, SASU, EI, etc…)
Quand on parle d'auto-entrepreneur, on fait référence à un statut juridique. On parle aussi d'auto-entreprise. Il s’agit d’un régime fiscal créé par l’État et permettant de bénéficier de certains avantages lorsque l’on se lance en tant qu’indépendant. L’idée ? Alléger les démarches administratives et les charges de façon à permettre plus facilement à un entrepreneur de se lancer.
Bon à savoir : Selon les données de Statisa, il y avait plus de 3,3 millions de personnes en freelance en 2023 en France. Notons par ailleurs que depuis le début de la pandémie de covid, ce chiffre a drastiquement augmenté. Plus de 300.000 personnes ont ainsi choisi de se lancer en freelance.
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L'Indépendant est un statut adapté à de nombreux métiers, que ce soit pour des activités de services, des activités commerciales ou des activités artisanales. Tour d’horizon des principaux métiers exercés en freelance avec cette liste non-exhaustive :
Informatique (développeur web, data scientist, web designer, data analyst...)
Communication et marketing (community manager, growth manager, content creator...)
Conseil (consultant, consultant en ressources humaines, chef de projet, coach agile...)
Créatif (graphiste, illustrateur, motion designer, réalisateur, photographe...)
Cybersécurité (audit sécurité, responsable SI, pentester expert, etc…)
Administratif (contrôleur de gestion, comptable, responsable RH, etc…)
Nous l’avons rapidement évoqué plus haut, le premier et le plus attractif aujourd’hui est celui d’auto-entrepreneur. Ce dernier offre plusieurs avantages de taille :
Des démarches facilités à la création du statut
Une gestion simplifiée (il faut simplement déclarer les revenus chaque mois et créer un compte bancaire dédié à partir du moment où le chiffre d'affaires dépasse 10 K€ pendant 2 années de suite)
Une procédure rapide à la clôture de l’activité (une déclaration en ligne de cessation d’activité via le portail dédié aux entrepreneurs
C’est le statut idéal pour un indépendant qui se lance, un profil junior ou une personne qui n’est pas certain de vouloir s’engager à 100% dans cette voie sur le long terme. Cela permet de tester ce mode de travail tout en limitant les risques.
Bon à savoir : certaines activités ne peuvent pas être exercées sous le régime de l’auto-entreprise en France. C’est le cas des activités agricoles, des activités relevant de la TVA immobilière, des activités artistiques rémunérées par des droits d’auteur, des professions de santé (à part la médecine dite douce ou la médecine dite alternative).
Il existe un autre statut, celui de l’entreprise individuelle (ou EI dans le jargon).
Ce dernier implique plus de lourdeurs (création du statut, gestion comptable, déclarations, etc…). En revanche, il permet aussi d’aller plus loin dans son activité puisque les plafonds de chiffre d’affaires sont plus élevés. Voici un tableau qui récapitule les différents seuils du régime micro-entrepreneur.
Cas 1 : dépassement des seuils sur une seule année
- ventes de marchandises : CA < 188 700 € - prestations de service : CA < 77 700 € Régime fiscal micro-entrepreneur
Cas 2 : dépassement des seuils sur pendant deux années consécutives ou plus
dépassement des seuils : - ventes de marchandises : CA > 188 700 € - prestations de service : CA > 77 700 € Sur le plan juridique : statut de micro-entrepreneur conservé (avec possibilité de passer à un autre statut) Sur le plan fiscal : - ventes de marchandises : régime réel d'imposition - régime de la déclaration contrôlée pour les bénéfices non commerciaux (BNC).
Cas 1 : dépassement des seuils sur une seule année
dépassement des seuils : - ventes de marchandises : CA > 188 700 € - prestations de service : CA > 77 700 € Sur le plan juridique : statut de micro-entrepreneur conservé (avec possibilité de passer à un autre statut) Sur le plan fiscal : - ventes de marchandises : régime réel d'imposition - régime de la déclaration contrôlée pour les bénéfices non commerciaux (BNC).
Cas 2 : dépassement des seuils sur pendant deux années consécutives ou plus
dépassement des seuils : - ventes de marchandises : CA > 188 700 € - prestations de service : CA > 77 700 € Sur le plan juridique : statut de micro-entrepreneur conservé (avec possibilité de passer à un autre statut) Sur le plan fiscal : - ventes de marchandises : régime réel d'imposition - régime de la déclaration contrôlée pour les bénéfices non commerciaux (BNC).
Cas 1 : dépassement des seuils sur une seule année
- ventes de marchandises : CA < 188 700 € - prestations de service : CA < 77 700 € Régime fiscal micro-entrepreneur
Cas 2 : dépassement des seuils sur pendant deux années consécutives ou plus
Perte du régime fiscal de micro-entrepreneur
Année N-1 | Année N | Année N+1 | |
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Cas 1 : dépassement des seuils sur une seule année | - ventes de marchandises : CA < 188 700 € - prestations de service : CA < 77 700 € Régime fiscal micro-entrepreneur | dépassement des seuils : - ventes de marchandises : CA > 188 700 € - prestations de service : CA > 77 700 € Sur le plan juridique : statut de micro-entrepreneur conservé (avec possibilité de passer à un autre statut) Sur le plan fiscal : - ventes de marchandises : régime réel d'imposition - régime de la déclaration contrôlée pour les bénéfices non commerciaux (BNC). | - ventes de marchandises : CA < 188 700 € - prestations de service : CA < 77 700 € Régime fiscal micro-entrepreneur |
Cas 2 : dépassement des seuils sur pendant deux années consécutives ou plus | dépassement des seuils : - ventes de marchandises : CA > 188 700 € - prestations de service : CA > 77 700 € Sur le plan juridique : statut de micro-entrepreneur conservé (avec possibilité de passer à un autre statut) Sur le plan fiscal : - ventes de marchandises : régime réel d'imposition - régime de la déclaration contrôlée pour les bénéfices non commerciaux (BNC). | dépassement des seuils : - ventes de marchandises : CA > 188 700 € - prestations de service : CA > 77 700 € Sur le plan juridique : statut de micro-entrepreneur conservé (avec possibilité de passer à un autre statut) Sur le plan fiscal : - ventes de marchandises : régime réel d'imposition - régime de la déclaration contrôlée pour les bénéfices non commerciaux (BNC). | Perte du régime fiscal de micro-entrepreneur |
La SASU est encore une autre forme juridique adaptée pour un freelance.
Elle implique plus de complexité de gestion qu’un statut de micro-entrepreneur mais permet également plus de choses (volume de chiffre d’affaires plus élevé, création de fiche de paie, versement de dividendes, possibilité d’embaucher, déduction de la TVA, etc…).
💡Bon à savoir : ce statut permet également de distinguer la personne morale de la personne physique. Autrement dit ? C’est une façon de limiter la responsabilité et les risques.
Pour pouvoir prétendre au statut d’entrepreneur, il n’y a pas seulement le type d’activité à prendre en compte. Le volume de chiffre d'affaires est également important.
En effet, il y a des plafonds à ne pas dépasser :
188 700 € pour toute activité de vente de marchandises, de denrées à emporter ou à consommer sur place ou de fourniture de logement tel que tourisme classé et chambre d’hôtes (sauf meublé qui relève du seuil de 77 700 €)
77 700 € pour les prestations de services relevant de la catégorie des bénéfices industriels et commerciaux (BIC) ou des bénéfices non commerciaux (BNC). Cela concerne également les professions libérales non réglementées ou relevant de la Cipav pour leur assurance retraite.
C’est un statut qui a été pensé pour limiter les obligations administratives et juridiques et faciliter la vie de celles et ceux qui se lancent dans l’entrepreneuriat.
Plus concrètement, cela se traduit par trois éléments clés :
Une comptabilité simplifiée
Un calcul des cotisations sociales simplifié (un pourcentage fixe du chiffre d’affaires)
Un apport en capital social non obligatoire
Une exonération de TVA (à condition de ne pas dépasser un certain seuil de chiffre d’affaires à savoir 37 500 € pour les activités commerciales ou 85 000 € de chiffre d’affaires pour les prestations de service).
Enfin, il existe un autre statut, moins connu.
Il s’agit du portage salarial. Ce dernier est à mi-chemin entre le salariat et l’indépendance. Le freelance signe alors un contrat avec une société de portage (en CDD ou CDI). Cette dernière, en l’échange d’une commission, se charge de toute la partie administrative (fiche de paie, déclarations, relance de factures impayées, facturation, etc…). Le freelance peut quant à lui se concentrer à 100% sur ses missions et le cœur de son activité. Il est certes lié à l’entreprise mais sans lien de subordination. Il peut ainsi décider librement de son TJM, de ses clients, de ses conditions de travail.
C’est un statut qui offre du confort pour celles et ceux qui n’aiment pas gérer la partie administrative. En revanche, il implique également un coût important (la commission de la société) qu’il convient de prendre en compte.
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Le statut de micro-entrepreneur offre une liberté maximale (abattement sur l’imposition, cotisations sociales simplifiées, franchise de TVA, etc…) et une prise de risque minimale. C’est parfait pour se lancer sans se prendre la tête. En fonction de l’évolution de l’activité du freelance, il est tout à fait possible d’aller par la suite vers un autre statut.
Il n’existe pas de “meilleur” statut. Tout dépend de vos besoins, vos ambitions (chiffre d’affaires, recrutement, salaires, etc…), votre capacité à gérer l’administratif. Pensez à bien vous renseigner en amont pour choisir ce qui vous convient le mieux. D’ailleurs, rien n’est définitif. Si vous vous rendez compte que le statut choisi ne vous convient pas parfaitement, il est tout à fait possible de changer.
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