Quel climat à Paris en 2050 et comment s'adapter ?

La France : victime du réchauffement climatique

Le réchauffement climatique et la crise écologique touchant notre monde depuis la fin du XXème siècle nous force à remettre en question notre perception du monde.

En effet, notre mode de production et de consommation capitaliste, très énergivore détruit les écosystèmes et rend la Terre inhabitable pour l’homme mais également pour une grande partie des espèces animales et végétales.

💡Bon à savoir : L’effet de serre est un processus naturel qui est amplifié aujourd’hui par ces gaz. Ils réfléchissent une partie des rayonnements infrarouges qui devrait naturellement repartir hors de l’atmosphère, vers la Terre. Ce phénomène augmente la température du globe.

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L’augmentation de la température cause de plus en plus d’aléas climatiques qui représentent un danger pour l’homme. Par aléa climatique, on entend de fortes pluies (qui n’ont pas le temps de pénétrer le sol) qui causent des inondations. Les périodes de sécheresse et de canicule sont également des aléas climatiques.

Ainsi, la France est touchée de plein fouet par le réchauffement climatique, il n’y a qu’à observer les différents épisodes de sécheresse des derniers étés pour le voir. Nous avons rédigé un article que vous pouvez retrouver ici qui décrit plus amplement la situation de la France en 2050.

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Quelles en sont les conséquences pour la ville de Paris ?

Le réchauffement climatique a donc des conséquences sur la ville de Paris. En effet, les fortes chaleurs touchent les bâtiments, les habitations, les lieux de verdure…

Une météo extrême pose problème pour la qualité de vie des Parisiens et des touristes.

Le premier point est commun à toutes les grandes villes : les rues en forme de canyon ne laissent passer que très peu d’air et la chaleur devient vite étouffante. Le record pour la ville est de 42.9° Celsius, qui fut atteint en 2019. En prenant l’évolution actuelle de la situation, la température risque de monter encore plus haut dans les prochaines années.

Un deuxième point commun à toutes les villes est le goudron que l’on trouve sur toutes les routes. Cette matière crée énormément de chaleur, une fois mise au soleil et rend les rues presque impraticables.

Paris est également connue pour son architecture. En effet, les immeubles haussmanniens que l’on trouve un peu partout dans la capitale ont un problème : leurs toits sont en zinc. Ce matériau absorbe la chaleur et augmente la température des bâtiments.

Mis à part la chaleur, Paris est également menacé par les inondations. Sur les 20 arrondissements que compte la capitale, 14 seraient potentiellement concernés par une inondation ou une crue, d’après la Mairie de Paris. Rappelons que Paris a déjà connu une crue en 1910, qui ferma plus de la moitié des métros.

Ainsi, Paris est menacée par le réchauffement climatique et elle doit s’adapter afin de conserver un cadre de vie optimal pour ses 2 millions d’habitants.

Les pistes pour Paris pour lutter contre le réchauffement climatique

Mais comment faire pour modifier la ville ? Paris est une ville historique, avec son architecture et ses bâtiments historiques. Serait-il possible d’allier histoire et préservation du climat ?

Malheureusement, il faudra faire des choix afin de réduire la température de la ville sans avoir besoin d’utiliser la climatisation à outrance, véritable fléau écologique.

On le voit souvent dans des scénarios futuristes, mais cela va devenir une réalité : la ville du futur écologique et une ville verte … assez littéralement. Les plantes, les espaces verts sont le meilleur moyen de garder des températures vivables et de lutter contre le réchauffement climatique. Paris souhaite végétaliser davantage ses rues.

Ces plantes créent de l’ombre partout dans la ville, ce qui évite que le béton se réchauffe. Ces plantes peuvent également permettre de purifier l’air, qui est pollué, notamment à Paris et dans les grandes villes.

On sait que le secteur du bâtiment est très polluant. Il représente 43% des consommations énergétiques annuelles et 23% des émissions de gaz à effet de serre en France. Ainsi, de gros travaux sont à prévoir pour Paris.

Devra-t-on devoir dire au revoir au toit en zinc ? Pas forcément, mais ils devront être remplacés par un autre matériau plus isolant ou alors être peint en blanc, couleur qui limite la création de chaleur au soleil.

Paris souhaite rendre les toits de Paris utiles de plusieurs manières. Soit ces toits serviront à produire de l’énergie, avec notamment des panneaux solaires ; alors ils serviront à récolter l’eau de pluie. Si les toits sont inaptes à accueillir ces pratiques, alors ils seront recouverts d’une peinture réfléchissante.

Concernant les transports, la ville de Paris continue d’essayer de réduire le nombre de véhicules dans le Paris intramuros. Elle avait déjà mis en place en 2015 les vignettes Crit’Air pour réduire l’accès aux véhicules les plus polluants. La ville de Paris souhaite repenser l’espace périphérique et libérer de l’espace pour les piétons et les transports en commun.

Paris va devoir entamer un énorme processus de modernisation afin de pouvoir résister aux conséquences du changement climatique.

Que prévoit le plan climat de Paris pour 2050 ?

Paris a émis un plan pour 2050 prévoyant d’importants travaux et changements afin de s'adapter au changement climatique. L’objectif est de réduire les émissions de gaz à effet de serre de 75% par rapport à 2004.

Voici quelques mesures adoptées pour l’objectif Paris 2050 :

• favoriser les énergies renouvelables en équipant 20% des toits de panneaux solaires
• améliorer l’isolation thermique des bâtiments avec la rénovation d’un million de logements, de 50 millions de commerces et de 300 écoles
• agrandir la zone de circulation restreinte pour réduire la place de la voiture dans le mix de transports de Paris
• passer aux voitures toutes électriques d’ici 2030
• favoriser les mobilités douces et en particulier le vélo
• améliorer et rénover le parc de transports en commun
• améliorer la végétalisation de la ville pour rafraîchir Paris pendant les périodes de canicule en atteignant 40% de surfaces végétalisées et en favorisant le développement de petites forêts urbaines
• favoriser les repas végétariens dans les cantines en baissant de 50% lapart de repas avec de la viande d’ici 2030
• recycler et valoriser 100% des déchets de la ville