Peut-on défendre la planète le jour… et investir en Bourse le soir ? À l’heure où l’urgence climatique s’impose dans toutes les sphères de notre vie, y compris financière, de plus en plus d’épargnants se posent la question : investir en Bourse est-il compatible avec une conscience écologique ? Ou faut-il choisir entre rentabilité et engagement ?
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La finance verte, les fonds ISR, les portefeuilles durables ou encore les critères ESG sont autant de concepts qui promettent de réconcilier écologie et économie. Mais derrière les discours séduisants, la réalité est souvent plus complexe… voire trompeuse. Alors, comment s’y retrouver ? Et surtout, peut-on investir écologiquement sans céder au greenwashing ?
Mettez de côté sans y penser
Quand on parle d’investissement responsable, ou d’éco-investissement, difficile de faire abstraction de l’impact environnemental de la Bourse. En effet, les marchés financiers ont longtemps financé — et continuent de le faire — des secteurs très polluants : pétrole, gaz, armement, transport aérien, ou encore industries textiles peu transparentes.
Ce paradoxe crée une dissonance cognitive chez de nombreux investisseurs : peut-on sérieusement se dire écolo si une partie de notre épargne verte est investie dans des multinationales qui alimentent la crise climatique ? En 2020, une étude conjointe de l’AMF et de l’ACPR montrait que le financement des hydrocarbures par les banques et les assurances françaises restait massif, malgré leurs engagements ESG.Le sigle ESG désigne trois critères utilisés pour évaluer l’engagement extra-financier d’une entreprise :
E pour Environnement : émissions de gaz à effet de serre, gestion de l’eau, des déchets, politique énergétique, etc.
S pour Social : conditions de travail, égalité femmes-hommes, dialogue social, respect des droits humains…G pour Gouvernance : transparence financière, composition du conseil d’administration, lutte contre la corruption, etc.
Les critères ESG sont devenus un outil de référence pour les fonds ISR (Investissement Socialement Responsable), car ils permettent d’évaluer une entreprise au-delà de sa performance financière.
Mais attention : l’intégration de ces critères ne garantit pas un impact positif réel. De nombreuses critiques soulignent le manque d’uniformité des notations ESG et leur vulnérabilité au greenwashing.
Même si certaines entreprises cotées affichent des ambitions écologiques, la majorité d’entre elles ont encore un impact environnemental élevé. Et les critères ESG, s’ils sont utiles, ne suffisent pas toujours à garantir un placement éthique.
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Face à ces inquiétudes, une alternative s’est développée : la finance verte. Ce terme désigne un ensemble de produits et de pratiques visant à financer la transition écologique. On y retrouve notamment les fonds ISR (Investissement Socialement Responsable), les obligations vertes, et des labels comme Greenfin ou Finansol.
Les fonds ISR sélectionnent des entreprises en fonction de critères extra-financiers : environnement, social, gouvernance (les fameux critères ESG). Ils excluent généralement les industries les plus controversées, comme les énergies fossiles ou le tabac. Depuis mars 2024, le label ISR français s’est durci en exigeant des fonds qu’ils respectent les objectifs de l’Accord de Paris et qu’ils sortent du financement des énergies fossiles.
Mais attention : tous les fonds « verts » ne se valent pas. Certaines entreprises, bien qu’éligibles à l’ISR, continuent à polluer massivement. Des ONG comme Reclaim Finance ou des médias spécialisés comme Novethic dénoncent régulièrement les effets d’écoblanchiment, ou greenwashing : une communication verdoyante qui cache une réalité bien plus grise.
La finance éthique n’est donc pas un simple slogan. Elle nécessite rigueur, transparence et outils de vérification solides.
Bonne nouvelle : il est possible de placer son argent en Bourse sans trahir ses convictions écologiques. Mais cela demande un peu de travail.
Tout d’abord, il faut s’orienter vers des plateformes qui proposent des portefeuilles durables, comme Goodvest, Lita ou Yomoni Green. Ces services sélectionnent des actifs en excluant les secteurs les plus polluants et en privilégiant les entreprises réellement engagées dans la transition écologique.
Ensuite, l’analyse des supports d’investissement est cruciale. Il est recommandé de lire les documents SFDR (Sustainable Finance Disclosure Regulation) pour savoir si un fonds est classé article 8 (favorise les critères ESG) ou article 9 (objectif durable clair et mesurable)
Pour aller plus loin, on peut aussi miser sur des green bonds (obligations vertes), dont les fonds sont dédiés à des projets environnementaux (transports propres, énergies renouvelables, etc.), ou s’engager dans le crowdfunding écologique via des plateformes comme Enerfip, Lendosphere ou Blue Bees.
Mais rester vigilant est essentiel. Car même les entreprises les mieux notées ESG peuvent avoir des pratiques opaques. L’analyse indépendante (via Novethic ou Reclaim Finance), la lecture des politiques d’exclusion, ou encore l’observation de l’engagement actionnarial sont des garde-fous indispensables.
Mettez de côté simplement
La réponse est non… mais pas à n’importe quelles conditions.
Il est tout à fait possible de construire un portefeuille durable, d’investir dans des entreprises écoresponsables, et de faire vivre une épargne verte cohérente avec ses valeurs. À condition d’être bien informé, de sélectionner rigoureusement ses placements, et de refuser les promesses vertes sans preuve.
Dans un monde où le capital oriente l’économie, les épargnants peuvent — et doivent — devenir des citoyens-investisseurs. Refuser de financer les pollueurs, soutenir les solutions, et exiger de la transparence.
Car oui, en 2025, on peut investir écologiquement. Mais ça ne se fait ni les yeux fermés, ni par défaut.
Investir et être écolo, ce n’est plus forcément contradictoire. Grâce à la finance éthique, à la Bourse durable, à l’essor des fonds ISR et à des outils d’analyse de plus en plus accessibles, chacun peut reprendre le contrôle sur ce que finance son argent.
Mais attention : tous les produits estampillés “verts” ne sont pas forcément responsables. Pour investir durablement, il faut savoir lire entre les lignes, poser les bonnes questions… et parfois faire quelques compromis.
La Bourse ne sauvera pas la planète à elle seule. Mais elle peut, à condition d’être repensée, y contribuer. Et c’est déjà un début.
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